Les experts de Valvital affirment qu'en étant plus pointus et plus économes dans la gestion de la ressource, c'est à dire en divisant par trois la quantité d'eau par curiste, leur modèle fonctionne. Pourtant le doute subsiste puisqu'une sécurisation de la ressource est programmée.

La commune vient donc de s'engager dans un projet de recherche en eau thermale à hauteur de 520 000 € (dont 40 % sont subventionnés), la différence restant à sa charge. La prospection (210 000€) devrait durer un an, la réalisation du forage de production, des canalisations et le classement de l'eau minérale (280 000€) une seconde année, et la Déclaration d'Intérêt Public (DIP) et du périmètre de protection (30 000€) une troisième année, à l'horizon 2020.

Compte tenu du fait que la prospection ne garantit pas de trouver à coup sûr une nouvelle réserve d'eau thermale (dont les caractéristiques minérales devront être identiques), et que l’eau pourrait être trouvée sur des terrains n’appartenant pas à la commune, qu'il faudra acquérir soit en trouvant un accord avec les propriétaires soit en expropriant (opérations non chiffrées), on s'interroge sur l'urgence d'engager la commune dans le projet d’agrandissement des thermes sans connaître les résultats de cette campagne.

La sécurisation de la ressource est sans doute pertinente, mais la garantie d'avoir suffisamment d'eau thermale sur des terrains appartenant à la commune est un préalable indispensable avant la mise en œuvre du nouveau projet.

Auteur: le bureau de B.V.M

Publié dans Thermes

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