Le 6 novembre dernier, Monsieur le Maire Didier Gillet avait invité Monsieur Bernard Riac PDG de Valvital à rencontrer les représentants de l’association BVM dans un premier temps, avant sa prise de parole devant un public choisi un peu plus tard. C’est sans surprise, que nous avons constaté que certains élus soutiennent sans réserve le projet de Valvital (ou bien celui de la CDC ou de la Région, on y reviendra) et occultent totalement le fait que le besoin d’agrandissement des thermes soit le moment opportun pour réfléchir aux solutions les plus favorables à la commune.

Le conseiller Guérin, demandant à M.Riac s’il était « d’accord pour renégocier la DSP comme le prétend l’association », restera un grand moment de reniement et d’abandon de tous les montbrunois, de tous ceux qui ont œuvré, avant l’arrivée de ce monsieur, pour la réouverture des thermes, de tous ceux qui souhaitent aujourd’hui que cet outil reste dans le patrimoine de la commune et de tous les adhérents investis dans notre association.

En effet, posée en ces termes, la question relève soit d’une maladresse affligeante, soit d’un désir de saborder toute possibilité de négociation. A lui de choisir, la position qui l’honore le plus. Pour négocier, il ne faut pas demander « l’accord » de M Riac, il faut qu’une majorité de conseillers municipaux disent : non à la vente ! Cette option, alors écartée, la négociation pourra commencer puisque tous les partenaires souhaitent que ce projet se réalise. Mais que de temps et d’énergie perdus ! Cette négociation ne peut se mener qu’avec la volonté des élus et s’articuler argument contre argument : la commune de Montbrun les Bains peut améliorer ses ressources et Valvital peut encore gagner de l’argent. M. Riac est un financier et sait où est son intérêt : conserver l’exploitation rentable des thermes de Montbrun et réaliser son projet d’agrandissement.

Pour lui, aujourd’hui, la solution la plus intéressante est le rachat des thermes sans mise en concurrence, mais ce n’est pas la seule et nous maintenons fermement, arguments chiffrés à l’appui, que ce n’est pas la meilleure solution pour la commune à long terme. Si cette position n’est pas défendue, il est évident que M. Riac ne va pas l’envisager de lui-même, et nous avons eu la confirmation que Monsieur le maire et les élus qui le soutiennent n’avaient pas cette volonté ! A-t-on jamais vu un vendeur dénigrer son propre bien, publiquement et devant l’acheteur ? Nous sommes nombreux à l’avoir vu et entendu !

Auteur: le bureau de B.V.M.

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