Il est utile de rappeler en préambule que la ressource en eau thermale est limitée par sa quantité et par son débit. Le forage peut prélever une quantité de 160m3/jour pendant une période de 8h/jour. Lorsque le forage n'est pas exploité, la nappe superficielle (en fait une résurgence dans une faille) se reconstitue pendant 16 heures.

Une exploitation avec des mesures plus précises et un matériel adapté permet de gérer la ressource en augmentant le volume/débit/jour à la marge, à condition qu'elle se renouvelle suffisamment et que le niveau de sécurité du forage ne soit pas atteint (soit 16,5mètres de profondeur). Au delà de ce niveau des pollutions apparaissent et l'exploitation doit fermer. Le cycle de la minéralisation de l'eau depuis les précipitations sur les massifs, son passage par le sous-sol et sa remontée en surface est d'une durée estimée par les hydrogéologues comprise entre 10 et 40 ans.

Les mesures de la quantité et du débit d'eau minérale disponible avaient permis d'estimer la capacité d'accueil de la station thermale à 1500 curistes par an (rapport du BRGM (Bureau de recherches Géologiques et Minières) de 2004). Aujourd'hui, seule une saison prolongée permet d'augmenter dans le temps la fréquentation des thermes sans mettre la ressource en péril, en respectant la quantité et le débit journaliers. Alors qu’en est-il du projet d'agrandissement des thermes et du seuil de 4000 curistes par an ? Quel impact aura-t-il sur la ressource ?

Auteur: le bureau de B.V.M

Publié dans Thermes

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